Jour 14 – Mercredi 20 juillet : Toutes les bonnes choses ont une fin …

Monique
Christophe
Philippe
Alban, le guide avec Graziella et Laurent
Gilles
Michel

Pour ce dernier jour, marche citadine de 8 km dans la ville de Gijόn.

Pour ceux qui ne sont pas des familiers du pélé PMR de Compostelle 2000, ils pourraient penser que les journées s’enchaînent avec une certaine monotonie : marches, prise de joëlette, temps spirituel, retour au camp, aide aux services… Ils se trompent !

En fait, au fil des jours, les liens se tissent, le groupe prend forme. Chacun s’exprime sur son premier contact avec Compostelle 2000, les motifs de sa venue, une promesse… La marche libère la parole, soude le groupe. Quand l’un vacille, les autres lui prennent le bras. On s’épaule, on s’aide à marcher, on se soutient, on prend soin les uns des autres au vrai sens du terme ; c’est cela la magie du groupe.
Un pèlerinage laisse toujours des traces, suscite le désir de la rencontre et du partage. Les récits de vie résonnent dans les échanges et sont portés dans la prière du groupe.

A la veille de la dispersion, le groupe dit « Un grand merci aux organisateurs » : Monique et ses compères Christophe, Jean-François et Philippe et Alban notre guide des marches.

Et aussi, « une grande reconnaissance » à nos amis PMR : Florence, Graziella, Gilles, Laurent, Romain et Michel qui nous ont fait grandir notamment sur le regard du handicap.

A l’année prochaine …

Romain avec Florence et Jean-Baptiste
Le groupe Pélé PMR 2022

Jour 13 – Mardi 19 juillet : Après la pluie…

La veille au cours du dîner, à Ribadesella, nous avons été « rincés » par un violent orage qui nous a forcés à nous replier sous les tentes, l’assiette et le verre à la main pour avaler les dernières bouchées du repas.
Heureusement, la pluie était de courte durée. Elle nous a poussés à nous plonger dans un sommeil réparateur.

Chemin boisé, pont médiéval et ruisseaux moussus nous ont conduits jusqu’à la prise des joëlettes dans le petit village de Sebrayo. Nous commençons à rencontrer d’autres pèlerins. Après le calme de Sebrayo, nous retrouvons un peu d’animation à Villaviciosa.
Les ruelles sont bordées de maisons blasonnées. Nous faisons une halte pour un temps spirituel à l’église de Santa Maria de la Olivia, une splendeur de l’art roman.

La chaleur n’arrête pas les pèlerins…

Jour 12 – Lundi 18 juillet : sur la Costa Verde

Tous les matins les marcheurs prennent le chemin aux aurores
Tous les matins, les PMR les rejoignent à mi-parcours,
Jour après jour, le groupe s’apprivoise sur la route,
C’est la voix de Compostelle 2000.
Ultreia ! Ultreia ! et tire plus haut la joelette
Vive la bienveillance entre chacun.

(NDLR : Jean-Claude Bénazet ne nous en voudra pas d’avoir modifier les paroles de son chant !)

Les marcheurs sont partis du camp de Ribadesella pour fouler la côte des Asturies dîte Costa Verde appellation bien méritée car le cadre est verdoyant parmi les collines couvertes d’eucalyptus.
On a l’impression de plonger en direction de la mer. Nous traversons des villages très authentiques avec ses  »horreos » au bois noirci par le passage des saisons et les vents charges d’embruns. L’eau douce des ruisseaux se mêle à celle de l’océan. En fin de journée, nous rejoignons la plage de Colunga pour pique-niquer.

Pour rejoindre notre prochaine étape à Villaciosa, nous quitterons, pour un temps, le bord de mer.

Jour 11 – Dimanche 17 juillet : au cœur des Asturies, entre Naves et Ribadesella

Petit retour en arrière : la veille, nous avons subi un bel orage ce qui nous a forcés à nous réfugier sous la tente du petit déjeuner pour prendre … un apéro! Le tonnerre grondait et apeurait les pèlerins.
Au petit matin du 17 juillet, les marcheurs quittent le camp de Ribadesella pour rejoindre Naves qui sera le départ de ce jour. C’est cette union de la mer et de la montagne qui fait tout le charme des Asturies.  Ces deux éléments font partie intégrante du chemin de la côte et accompagnent les pèlerins dans leur marche. 

Coup d’œil insolite avec un mur de pierre peint. Et rencontre insolite de deux chevaux de race « asturcones », les derniers chevaux semi-sauvages.

Nous retrouvons les PMR dans une petite chapelle de Toriello et débutons notre marche. Vers la fin du parcours, la présence de la mer était un peu plus subtile.  Nous arrivons très vite à l’entrée de la station balnéaire de Ribadesella, caracolant en joëlettes dans les ruelles avec escaliers….
Avec plaisir, nous retrouvons un peu d’air en finissant sur la promenade de bord de mer en croisant les estivants en tenue de plage tandis que nous étions en tenue de randonnée.

Un beau pique-nique préparé par ceux restés au camp nous a ressourcés.

Jour 10 – Samedi 16 juillet : Après la journée de repos, la journée … de marche

Difficile de repartir après une journée de repos ; parfois le linge est à peine sec avec l’humidité du petit matin.

Nous poursuivons le pélé au cœur des Asturies avec son littoral aux falaises abruptes entrecoupées de jolies plages. Après le pique-nique au bord de l’une d’entre elles, nous avons osé couper le chemin en traversant en joëlette la plage au milieu des baigneurs.

Les fins de l’après-midi sont largement occupées par les ablutions suivies de jeux (yam, belote, molky ….) et suivies par l’apéro tenu par Graziela.

Jour 9 – Vendredi 15 juillet : Aujourd’hui, jour de repos…

Journée de repos au camp de Ribadesella, ville bâtie à l’embouchure du Rio Sella.

Pas de repos pour tout le monde car Christophe, Philippe et Danielle vont finaliser les repérages pour le pélé de 2023.

Les pèlerins profitent de ce temps libre pour faire la lessive, ordonner leur paquetage… Certains vont à la plage et d’autres déjeunent en ville.

Ils en profitent pour recharger leurs batteries et faire le plein d’énergie (même les camions).

Jour 8 – Jeudi 14 juillet : Allons enfants….

Ce matin, 14 juillet, nous avons démarré d’un village nommé « La Franca », petit clin d’œil à notre fête nationale, après avoir fait nos adieux au groupe scout.
Amoureux de l’air du large, nous avons emprunté la Senda Costera ce qui nous a permis d’admirer les plus beaux rivages de la côte Cantabrique.

Il était bien difficile pour Florence, malvoyante de franchir les barrières qui fermaient les enclos des troupeaux. Les PMR ont rejoint les marcheurs à Puendeles à la porte d’un cimetière, doublement intéressés par la proximité d’un point d’eau.

Après avoir franchi une passerelle sur le rio Puron, nous entrons dans le village d’Andrin. Grâce à la diligence de Philippe, nous avons pu faire le temps spirituel dans l’église avant de piqueniquer sur le parvis. Belle fin d’après-midi où nous avons pu accueillir François et Jean-Marie, les anciens du pélé.

Les escaliers… pas évident.

Jour 7- Mercredi 13 juillet : Journée de transfert et un grand merci à la troupe scoute

Nos affaires à peine posées à Durango qu’il faut les remballer pour les envoyer à notre prochain et dernier campement à Ribadasella. Le car dépose les marcheurs et les PMR au Pont transbordeur de Biscaye pour rejoindre la rive opposée de Bilbao. Nous traversons la ville pour retrouver le Camino.La montée est bien difficile sous ce soleil déjà « plus que chaud » à 11h.

Heureusement dans un champ, nous squattons une pompe qui nous désaltère et qui nous rafraichit le corps.  Nous avons bien fait car en haut de la montée, le point d’eau était occupé par des pèlerins à quatre pattes qui descendaient des pâturages.

Une petite erreur d’aiguillage a rallongé la marche de l’équipe de tête. Et nous voilà, vivre de nouveau une descente infernale dans un chemin caillouteux. Les pèlerins vaillants de Compostelle l’attaquent mais la joëlette de Gilles a fait savoir qu’elle n’en pouvait plus en éclatant son pneu. Il a fallu donc porter la joëlette et laisser Gilles finir la route à pied.

Une fois l’installation au camp, après plus d’une heure de car et une halte pour piqueniquer, nous avons pu déguster un bon dîner revigorant et surtout honorer et remercier notre troupe scoute qui va nous quitter le lendemain matin : chacun des PMR ont pu leur offrir une coquille Saint Jacques.

Les scouts entourant les PMR

Jour 6 : Aujourd’hui, farniente au programme…

Les pèlerins de Compostelle 2000 sont devenus aujourd’hui des touristes. Le programme d’une marche de 15.3km a été chamboulé du fait d’une météo qui frise les 38°.
Après une grasse matinée jusqu’à 8h30, nous visitons la ville de Durango en joëlette et en fauteuil, chacun à son rythme et selon ses envies.

Nous rentrons au camp pour un pique-nique où il est bien difficile de trouver de l’ombre.
Dans l’après-midi, nous décidons de visiter Guernika, carrefour jacquaire important sur le Camino del Norte. Cette ville a vécu une journée tragique le 26 avril 1937 qui a inspiré Picasso son tableau Guernika.

Nous rentrons ensuite à l’auberge de jeunesse de Durango pour immortaliser avec le groupe, le départ de Jean-François demain qui rejoint sa famille en Bretagne.

Le chêne de Guernica
Reproduction du tableau de Picasso

Jour 5 : Déménagement du camp à Durango

Après avoir démonté le camp, les déménageurs filent vers le campement de Durango. Les PMR rejoignent les marcheurs dans le village de Mendata et partagent un temps spirituel sous l’auvent d’une église fortifiée.
Nous voilà de nouveau, cheminant sur un sentier accidenté, caillouteux qui monte et descend en permanence. C’est bien difficile car nous sommes privés des forces vives des déménageurs.

Vers 13h, harassés par la chaleur (environ 38°), nous arrivons dans un hameau où Insa dit Jésus du Sénégal nous propose de nous installer dans son jardin fournissant, eau, tables, chaises et couvertures pour pique-niquer.
Devant sa maison arrivent 3 américains dont l’un avait une guitare qui a subjugué Romain qui a son tour a joué de son instrument. Gonflés par cet accueil, nous reprenons le chemin qui est toujours aussi difficile, caillouteux, peu ombragé….

Et voilà que la dernière joëlette, occupée par Graziella, bascule positionnant la PMR dans une situation très inconfortable. Heureusement plus de peur que de mal; mais une paire de lunettes cassées !

Après les émotions, le réconfort à l’entrée de Guernika sur une place du village où nous retrouvons les américains et partageons le verre de l’amitié avant de rejoindre Durango

Jour 4 : du côté de Zarautz

Samedi soir, après la messe dominicale toute en basque, le groupe a reçu la bénédiction du prêtre. Après le dîner, nous avons eu un concert improvisé par nos scouts.
Dimanche matin, Départ du camp de Zarautz pour rejoindre la plage qui s’étend sur près de 2 km jusqu’à Getaria. C’est un port qui ne manque pas d’allure avec ses nombreux chalutiers amarrés le long du quai.
Le havre est bien abrité des caprices de l’océan par le mont Anton que nous allons gravir. Nous retrouvons les joëlettes et partageons un temps spirituel avant de monter à travers les ruelles bordées d’habitations médiévales.

Dès la sortie, nous rencontrons de nouveau un sentier raide et caillouteux. Il a fallu compter avec de nombreux dénivelés. Mais, nous avons été récompensés de nos efforts en admirant de magnifiques paysages de la mer qui léchait la montagne.

Au retour, Romain rejoint la bande de jeunes qui a squatté le fond du car.

Jour 3 : au départ de Saint Sébastien

Ce matin, les marcheurs reprennent la route à Saint Sébastien en gravissant une volée de marches pour atteindre un sentier étroit qui grimpe encore jusqu’à Orio.
Dans le sentier très étroit, herbeux et accidenté, Florence, malvoyante a eu beaucoup de mal à gérer sa marche même accompagnée. L’équipe scout a pu aller la rechercher pour la transporter en joëlette.
Avec nos amis PMR, nous empruntons un sous-bois plus que caillouteux. La troupe scoute a été d’un grand secours, tirant, poussant, rattrapant une joëlette qui bascule … Qu’ils soient chaleureusement remerciés pour leur aide. 
Nous arrivons juste à temps pour acclamer des mariés qui sortaient de l’ermitage San Martin. Applaudis par la noce, nous reprenons avec courage le chemin encore plus difficile que le début de matinée.
Nous atteignons notre lieu de camp à Zarautz vers 14h30. Piquenique puis chacun se livre à gérer ses propres affaires comme celles des PMR.

Nous saluons l’arrivée de deux nouvelle pèlerines, Chantal et Pascale

Une nouvelle journée de marche

Jour 2 : la première marche en terre basque

Au petit matin, les marcheurs retournent à Irun, point d’arrivée du pélé PMR en juillet 2019. Quelques membres de l’association jacquaire locale se joignent à nous pour nous guider dans ce paysage de montagnes qui trempe ses pieds dans l’Atlantique.
Les PMR nous rejoignent à Guadalupe. La montée est raide mais nous sommes récompensés en apercevant la vue sur la baie d’Hendaye. Un changement d’itinéraire du aux difficultés du terrain nous a conduit à jouer à cache-cache avec les véhicules de retour.

Repos au camp pour se remettre des deux kilomètres supplémentaires…

Le groupe du Pélé PMR

Jour 1 : L’installation à Zaraust

Pour la plupart d’entre nous, nous nous sommes retrouvés à la gare de Dax. Pendant ce temps, l‘équipe de la logistique préparait le premier lieu de camp à Zarautz.
Chacun a à cœur de pouvoir respirer de nouveau sur ce Chemin, revivre ces moments de convivialité.
Le groupe est prêt à se dépasser, marcher et rouler en joëlette sur le Chemin de Compostelle.
Grande joie d’accueillir une troupe scoute pour affronter plus sereinement le relief accidenté du Camino del Norte. 

A suivre….