Le principe du Pèlerinage des PMR :

Permettre à des adultes atteints d’un handicap moteur, soit de naissance, soit suite à un accident ou à une maladie, de réaliser comme n’importe qui le rêve de se rendre à Compostelle en « marchant ».

C’est ce que propose Compostelle 2000, depuis juillet 1999, en organisant un pèlerinage d’été permettant d’accompagner des Pèlerins à Mobilité Réduite (PMR) jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle.
A raison de 250 à 300 km par an sur une période de 15 jours en été. Il faut 6 ans pour marcher l’intégralité d’un chemin, sachant que chacun d’entre eux se déroule sur 1 500 à 1 700 km.
Un groupe de 40 à 50 valides accompagne 4 à 5 Pèlerins à Mobilité Réduite (PMR), la présence de 8 à 10 pèlerins valides  étant nécessaire par PMR.

Depuis 1999….

Le premier pèlerinage partit du Puy-en-Velay, en 1999, en suivant la via Podiensis, un peu à l’aveuglette, mais rempli d’enthousiasme, avec 5 PMR. En 2004, le petit groupe atteignait Compostelle.

Comblé par cette première expérience, un nouveau départ eut lieu en 2005 à partir de Vézelay et rejoignit Santiago de Compostelle, en 2010. Ce fut l’aboutissement de la troisième aventure humaine de Compostelle 2000, celle d’un groupe qui s’est soudé, chaque année un peu plus. Un constat : cette expérience apporte autant, voire plus, aux accompagnateurs qu’aux PMR.

Après le Puy-en-Velay et Vézelay, c’est Paris qui fut le point de départ du troisième pèlerinage en 2011. Nous avons ainsi rejoint Tours en 2011, Saintes en 2012, Roncevaux en 2013, Hontanas en 2014, la Cruz de Ferro en 2015, et cette année 2016, nous sommes arrivés à Saint-Jacques-de-Compostelle le 14 juillet.

Depuis 2017, un quatrième pèlerinage est parti du Mont-Saint-Michel

Une nouvelle équipe s’est constituée autour de Jean-François CREUSOT, Monique COSNARD et Christophe FLAYELLE de XANDRIN, rejoints en 2021 par Philippe Hörlin.
Ce nouveau chemin a permis d’aller du Mont Saint-Michel, à Clisson, en 2017, puis jusqu’à Royan en 2018 et atteindre Irun en 2019. 
En raison de la pandémie liée au Coronavirus, nous n’avons pu cheminer en Espagne, l’étape entre Irun et Santander a du être reportée…
Pour en savoir plus…

La joëlette

Les PMR se déplacent en joëlette : sorte de chaise à porteurs, munie d’une roue centrale, d’amortisseurs et d’un frein. Elle nécessite la présence de deux personnes : une à l’avant qui tire la joëlette et une deuxième, à l’arrière, en charge de maintenir l’équilibre de l’équipage et d’aider la première personne

Quelquefois, notamment dans les côtes, il peut être nécessaire d’avoir deux personnes supplémentaires qui tirent sur les côtés la joëlette avec des sangles. Les membres de l’équipage se relaient à peu près tous les quarts d’heure, à l’exception de quelques  »bêtes de somme » s’amusant de l’effort à faire ! Ces derniers sont souvent chargés des plus jeunes des PMR et s’amusent régulièrement à faire la course. C’est tout un travail d’équipe ….

 L’organisation

Le groupe campe sous de grandes tentes d’une vingtaine de personnes.
Les valides disposent, d’un lit de camp, les PMR au choix, d’un lit métallique ou d’un simple matelas posé au sol. Une tente sert de réfectoire, meublée de tables et de bancs.
Pierre, notre cuisinier, assure depuis 12 ans la confection des repas, avec l’aide de pèlerins pour la préparation et la vaisselle.

Pour en savoir plus : Découvrez une journée type